
Le trio anglais, tête d’affiche de la soirée d’ouverture de Paléo, a passé ses plus grands tubes en revue.
Paléo ouvrait hier ses portes sur l’édition 40+1. En tête d’affiche ce mardi, rien de moins que le trio anglais Muse sur la grande scène.
Peu après 23h, les écrans s’allument. Un sergent de l’armée américaine passe verbalement ses nerfs sur une recrue, sur le mode instructeur Hartman dans Full Metal Jacket. Une voix paniquée répond « oui Monsieur » à chaque invective. Comme sur l’album Drones, cette partie introduit Psycho. C’est Matthew Bellamy qui pose seul le riff principal, rapidement rejoint par Dom Howard à la batterie et Chris Wolstenholme à la basse. Le morceau, très énergique annonce un concert qui devrait l’être tout autant.
Puis Bellamy change de guitare après un bref « bonsoir Paléo ». Il joue quelques instants avec le pad implanté dans sa Manson. Le public lui répond. Et le riff de Plug in Baby arrive. Plutôt étonnant. Mais les fans de la première heure jubilent. Le trio monte en puissance, sur sa lancée de mélodies tranchantes.
Troisième titre. Encore un classique. Hysteria. Plus de doute cette fois. Muse a décidé de se la jouer best of. Viendront s’ajouter à la liste Map of the Problematique, Supermassive Black Hole, Madness ou Time is Running Out par exemple. Le tout entrecoupé par des titres de Drones.
Sur ce coup, Muse a choisi de proposer un retour aux sources. Dans la forme aussi, puisque la grande majorité du set ne demande que les trois instruments. Même s’il est de notoriété commune qu’un quatrième membre se cache pour accompagner les Anglais. Un passage en revue qui a permis de montrer la férocité rock du trio.
Reste que l’ambiance était particulière. Car si le public semblait conquis sur la plaine de l’Asse, il n’a pas toujours donné le change. Pour preuve lors d’Uprising, aussi un classique. Au moment de passer au refrain, Bellamy tend le micro comme il le fait souvent. Mais seul le premier rang, ceux déjà présents contre la barrière dès 16h, se met à chanter. C’est peu. C’est même décevant au regard de l’énergie déployée sur scène, des ballons blancs géants lancés sur la fin de Starlight, ou de l’explosion de confettis et serpentins pour terminer Mercy.
À souligner aussi l’impression de fuite au moment de clore le show. « Merci Paléo, vous êtes géniaux. » A peine les dernières notes de Knights of Cydonia s’échappent dans le ciel nyonnais que les trois musiciens foncent sur le devant de la scène. Bellamy et Wolstenholme lancent quelques plectres, Howard ses baguettes. Puis plus rien. Un au revoir qui aura duré une minute tout au plus, et qui laisserait presque un peu sur sa faim.
One Comment on “Muse version best of”