Le groupe de hard rock américain Halestorm se produisait hier sur la scène des Docks, à Lausanne. S’il a brillé par sa performance, délivrée façon locomotive folle, le combo s’est surtout illustré par des gestes d’une rare élégance.
La soirée de samedi s’annonçait bien, rien que sur le papier. Au cœur de Lausanne, les Docks accueillaient le groupe de hard rock américain Halestorm, actuellement en tournée pour la promotion de son quatrième album studio Vicious.
Sur les coups de 22h, la formation pointe le bout de ses guitares et talons aiguilles. Halestorm déroule de la plus belle des manières. Le groupe alterne standards et nouveautés, titres courts ou longs épisodes instrumentaux. Résultat bluffant. À voir l’ambiance dans la salle, le public des Docks est conquis. L’énergie est folle, puissante et incisive. À l’image du chant de Lzzy Hale, principale vocaliste, guitariste rythmique et cofondatrice de Halestorm.
« Make some noise for… »
Côté musique, tout le monde en profite. Halestorm a minutieusement préparé son show tout en se laissant porter par ce que lui renvoie la salle. Il n’y a qu’à saluer la performance, dire merci et lever sa bière. Pas de chichi, aucun égo mal placé. Bien qu’électriques, les ondes sont des plus positives.
Et c’est aussi l’élégance de Halestorm qui saura retenir l’attention. Une première fois lorsque Arejay Hale, frère de Lzzy et cofondateur du groupe, se lance dans un solo de batterie qu’il partage avec Nic Martin, le batteur de Devilskin, le groupe d’ouverture. Lzzy remet le couvert juste avant le dernier morceau du concert, en invitant sur scène le quatuor néozélandais au complet afin qu’il récolte lui aussi les lauriers qui lui sont dus. Un geste extrêmement rare, tout simplement de première classe.
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