Metallica blackliste pléthore d’artistes

Après la publication de la version remasterisée de son « Black Album », Metallica sort enfin sa « BLACKLIST ».

David Trotta

Vous vous souvenez de l’époque où kyrielle de fans de Metallica brisaient leurs disques devant les caméras du monde entier, au début des années 2000 ? Quand le groupe de trash metal basé à San Francisco intentait un procès contre la plateforme Napster.

Aujourd’hui, pour célébrer les trente ans de son classique « Black Album », le quatuor fait plus fort encore, en établissant sa « BLACKLIST ». Soit quatre disques où se réunissent une septantaine d’artistes reprenant à leur sauce chacun des titres du Black Album.

Du rock au jazz, par le latino et le hip hop

En marge donc de la réédition du « Black Album », le combo régale avec 53 chansons, toutes regroupées dans « The Metallica BLACKLIST ». On y redécouvre donc tous les titres revisités dans pléthore de genres, du rock au jazz, en passant par la musique latino ou le hip hop, souvent délivrés par des artistes ô combien prestigieux.

Pas franchement d’ennui malgré des chansons, les mêmes, qui d’enchaînent cinq ou six fois de suite, qui transportent justement très souvent dans des univers particulièrement éloignés. Même si, parfois, des petites déceptions se manifestent. Comme la reprise de Nothing Else Matters signée Miley Cyrus, Elton John, Yo-Yo Ma, WATT et Chad Smith. Réunir autant de stars pour une version pas franchement intéressante : un grand dommage. Surtout que la chanteuse s’est particulièrement distinguée lorsqu’elle fut invitée par Metallica en live sur la plateau de Howard Stern.

Côté coups de cœur, on citera notamment Weezer sur Enter Sandman, Sam Fender, Jason Isbell & The 400 Unit et leurs interprétations respectives de Sad But True, Cage the Elephant sur The Unforgiven, le remix de Wherever I May Roam de J Balvin, le dimension épique insufflée par Volbeat à Don’t Tread On Me, Mickey Guyton et son électro-pop Nothing Else Matters, comme la version instrumentale classique, au piano uniquement, signée Igor Levit, et le blues rock délivré par Chris Stapleton, toujours sur la même ballade. Sans oublier la brillante reprise free jazz de My Friend of Misery de Kamasi Washington et le folk rock latino de Rodrigo Y Gabriela qui conclut THE BLACKLIST avec The Struggle Within.

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