
L’un des papes du shock rock sort coup sur coup plusieurs reprises de standards, dont le célèbre The End de Doors.
Impossible de ne pas évoquer Marilyn Manson lorsqu’il est question de parler d’artistes qui se démarquent, surtout pour leur caractère subversif. Car les critiques ont plu durant plus d’une décennie sur le chanteur shock rock, particulièrement au tournant du siècle, au moment de sa fulgurante ascension.
Au-delà d’un catalogue bien fourni, Manson peut aussi remercier quelques grands noms de la scène musicale. Car c’est aussi grâce à ses reprises que Marilyn a beaucoup fait parler de lui. Comme Sweet Dreams de Eurythmincs en 1995, Tainted Love de Gloria Jones en 2001 ou encore Personal Jesus de Depeche Mode en 2004.
Johnny Cash et les Doors
Pas étonnant donc de voir Manson revenir, un peu avant la sortie de son onzième album, avec des reprises. La semaine dernière, c’est un mythe du rock psychédélique revu que l’Américain publiait sur le net. Et pas n’importe lequel. S’il voulait se mettre en danger, le rocker a bien choisi en s’attaquant au légendaire The End du groupe The Doors.
Complètement fou ou parfaitement sain d’esprit ? Force est de constater que Marilyn Manson s’est imposé en maître de la reprise. Une affirmation basée aussi bien sur la qualité des nombreuses chansons réinterprétées jusque-là par l’Américain que sur sa dernière trouvaille. Les arrangements sont souvent parfaits, tout comme la voix de Manson pensée et déposée en totale osmose avec l’esprit des titres respectifs.
À noter aussi le talent de Marily Manson sur la retenue, où le chanteur laisse avant tout sortir une voix presque douce. Grave et lente pour le moins. Alors qu’on le connaît plus braillard. Ce que confirme aussi sa reprise de God’s Gonna Cut You Down, un morceau traditionnel folk notamment enregistré par Johnny Cash, dont un nouveau clip pour la version 2017 de Manson a été publié cet octobre.
De belles performances donc qui laissent présager un futur album, annoncé pour la fin de cette année peut-être encore, rempli de nuances et de pièces particulièrement intéressantes.
En effet, pas mal du tout! Même si, en incorrigible nostalgique et fan de la première heure que je suis, je préfère la version des Doors…
Tant que l’un ne fait pas de tort à l’autre, autant profiter de deux belles interprétations 😉