Metallica, AC/DC, Slash : la complainte de Ken, « Just Ken », issue de la bande originale du film Barbie en salle cette semaine, multiplie les références au rock, plus ou moins dur. De quoi rendre la poupée de plastique moins lisse ? Pas sûr.
Dans l’ombre rosée de Barbie depuis toujours, Ken, la poupée mannequin version masculine, serait-il en passe d’apporter quelques aspérités à sa lississime plastique ? C’est ce que le film à paraître ce mercredi 19 juillet, consacré à Barbie et son univers, pourrait laisser penser.
Dans un clip dévoilé la semaine dernière sur le web, on aperçoit un Ken, incarné par l’acteur Ryan Gosling, pousser la chansonnette le temps d’une complainte. Désespoir de figurer ad aeternam sur la seconde marche du podium ? Cri du cœur de l’amoureux transi ne trouvant pas grâce aux yeux de sa bien-aimée ? Un peu des deux, semble indiquer « Just Ken ». Jusque-là, rien de bien neuf.
Si ce n’est un certain nombre de références à l’univers hard rock, qui traverse l’entier du clip. À commencer par un clin d’œil à Metallica, qu’on remarque à la ceinture de la poupée floquée de son propre prénom, utilisant la police de caractère du groupe de metal. Idem avec son bandeau noir et ses éclairs imprimés qui rappellent l’univers de « Ride the Lightning », second album de Metallica. Autre apparition rock, avec un Ken muni d’une guitare et un décor affichant deux éclairs-néons, similaires à ceux d’AC/DC, notamment ceux de « Power Up », dernier album en date du combo australien. Enfin, morceau pensé façon power ballad des années 80, « Just Ken » se paie le luxe d’un solo signé Slash, guitar hero des Guns N’ Roses, dont on entend quelques notes sur l’extrait diffusé par les studios Warner.
De là à imaginer un Ken version rock’n’roll, on se contentera de supposer une quête d’identité, tel un ado mû par un sentiment de révolte.
Je pense que Ken est un clone de Bryan Ferry. Du vrai rock, non. Tout au plus du glam rock.