L’artiste australien livre Home, son septième album studio. Polyglotte, il manie avec brio différentes langues musicales, dont certaines plutôt inattendues.
Depuis que John Butler a percé sur la scène internationale, les apparitions de l’Australien sont toujours très attendues. Cette année, il marque la rentrée avec son nouvel album Home, sorti vendredi. On y retrouve un Butler très inspiré, qui s’amuse même à renforcer son mythique trio.
Sur douze titres, la formation nous emmène tantôt dans un registre folk, parfois vers du blues, de la country voire un peu de rock. Des univers qu’on lui connaît, le plus souvent caractérisés par le choix des instruments : banjo dans Tahitian Blue, électrique sur Wade in the Water, guitare folk sur Miss your Love ou l’introduction de Tell me Why, par exemple.
Mais Butler ne s’est pas contenté de servir ce qu’il fait de mieux. Pour ce nouvel opus, il a augmenté le combo d’instruments plus contemporains pour ajouter une touche électronique. Une sonorité surprenante au moment de la sortie du clip du morceau-titre en août déjà. Pari réussi puisque contrairement à ceux qui se sont perdus en essayant d’élargir leur horizon, c’est bien l’identité de John Butler qui mène la danse. Et qui s’intègre à merveille au reste de l’album.
On notera aussi une présence plus importante et plus dense de percussions que sur les albums précédents. Pour nous rappeler peut-être l’essence de John Butler : la nature, le bush, la vie.
Côté texte, l’artiste fait une fois encore la part belle à des thèmes qui lui sont chers, l’amour, beaucoup, et la paix sur We Want More, tire de conclusion qui reflète bien ce qu’on pense de Home : on en veut encore ! Et on se réjouit de découvrir la performance live de John Butler qui sera de passage aux Docks de Lausanne début novembre.
David Trotta
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