HAPPY ROCK-DAY !

Slash fêtait hier son cinquantième anniversaire. L’occasion de révéler quelques anecdotes sur l’ancien soliste des Guns’N’Roses.

Par David Trotta

C’est en Angleterre, à Londres précisément, que Saul Hudson voit le jour, le 23 juillet 1965. Si ce nom ne provoque que des haussements interrogateurs de sourcils, c’est qu’on connaît surtout le surnom du jeune cinquantenaire : Slash !

Réputé par arborer le plus souvent un chapeau haut-de-forme, des lunettes de soleil noires et une chevelure qui lui cache une large partie de son visage, Slash figure surtout parmi les guitaristes les plus respectés. Il y a près de trente ans déjà, il côtoyait la gloire et la reconnaissance des plus grands. Soliste au sein du combo californien Guns’N’Roses, Slash ne tarde pas à être demandé par les plus grands. Ainsi, on ne compte plus ses collaborations aussi nombreuses que prestigieuses avec Lenny Kravitz, Iggy Pop ou encore le Roi de la Pop en personne.

Son jeu, reconnaissable entre tous, teinté aussi bien du rock le plus dur que du blues le plus pur, lui vaut de nombreux morceaux souvent hissés au rang de classiques du genre.

Ce que les fans savent en revanche moins, c’est que parmi ceux-ci, certains sont le fruit d’un hasard qu’il a fallu forcer.

Doux enfant ?

« J’ai l’habitude de m’asseoir avec une guitare, et de trouver des riffs compliqués ; c’est simplement des positions de doigts peu orthodoxes sur des mélodies assez simples. C’est ma façon de commencer à jouer et de trouver quelque chose de plus intéressant à faire que des gammes », explique le musicien dans son autobiographie. Reste qu’un jour de 1987, cette méthode donnera naissance à un chef-d’œuvre.

« [Izzy Stradlin] a ajouté des accords, et comme Duff était là, il a trouvé une ligne de basse et Steven a concocté un rythme à la batterie. En une heure, mon petit exercice de guitare était devenu quelque chose de totalement différent ».

Une touche de Rose

On n’a de cesse d’entendre un peu partout, souvent par médias interposés, les querelles entre le chanteur Axl Rose et Slash qui ont mis fin à la formation originelle des Guns’N’Roses. Si chacun continue aujourd’hui de son côté, nombreux sont les fans qui réclament encore et toujours une reformation. Par là, il faut entendre une réunion sur scène entre les deux principaux protagonistes qui, ensemble, ont fait le génie des Guns.

« Ce soir-là, Axl n’est pas sorti de sa chambre, mais il a tout autant participé au processus créatif que nous tous : il était assis là-haut, à écouter tout ce que nous faisions, ce qui lui a inspiré des paroles qu’il a terminées le lendemain après-midi. »

Faim de destruction

En 1987, les Guns’N’Roses sortent leur premier album Appetite for Destruction. Après une décennie de haut en couleur, emmené par des formations telles que Mötley Crüe ou Metallica, les Guns se veulent plus durs et plus directs. Leur album, boudé dans un premier temps, mettra pourtant un frein à la frénésie des rock-stars ultra-maquillées en touchant un public bien plus large, avec notamment certaines ballades qui figurent au panthéon de la musique.

« Nous avions trouvé un studio de répétition à Burbank, les Studios Burbank, qui n’étaient plus qu’un grand entrepôt appartenant à un vieux couple d’Asiatiques, et c’est là que nous avons vraiment commencé à travailler à la pré-production d’Appetite, en peaufinant les chansons dont nous avions déjà enregistré une démo. La séance suivante, nous avons travaillé notre nouvelle chanson d’un seul mouvement : nous avons ajouté un pont, un solo de guitare, et c’est ainsi que c’est devenu Sweet Child O’Mine ».

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SOURCE :

Slash & Anthony Bozza, SLASH : L’Autobiographie, 2008 (trad. 2011).

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