Cure de simplicité à Paléo

The Cure fêtent cette année leur quarantième anniversaire. © Paléo / Nicolas Patault

Le combo wave-rock britannique The Cure, qui fête cette année quarante ans de scène, a livré un show d’une efficacité légendaire jeudi soir à Nyon.

David Trotta

23h30, ça s’agite sur la grande scène. Le public de Paléo rugit, comme lors de chaque début de concert, au moment de l’arrivée des artistes sur les planches. Les silhouettes se dessinent. Une en particulier. Celle de la légende Robert Smith, leader et icône du groupe The Cure.

Sur scène, avant d’empoigner une guitare ou un micro, Smith se balade, sourire aux rouges lèvres. Tout de noir vêtu, évidemment, il remonte patiemment ses manches en prenant soin d’investir l’entier de la scène, histoire de ne pas faire de jaloux. Puis un premier verre, presque avalé d’une seule gorgée, et voici que la soirée démarre. Elle durera deux heures.

Plus rock que wave

Pas un salut, pas de présentations et pas de fioritures inutiles. Le concert des Cure jeudi soir a défilé à une allure folle. Mais la performance fut bien au rendez-vous. Certes l’attitude des Anglais était bien éloignée des dizaines et des dizaines (et des dizaines et des dizaines…) d’éloges lancées quelques heures plus tôt par Lomepal au public de Nyon depuis cette même grande scène, ou que celles de Charlotte Cardin depuis le Dôme, ils ont pourtant assuré une performance souvent très rock, et particulièrement envoûtante.

À saluer tout particulièrement le combo basse-batterie qui a assuré une section rythmique foutrement solide. Sublimée par quelques solos de guitare de feu et des envolées vocales encore très impressionnantes de Robert Smith.

En toute simplicité donc, The Cure ont déroulé. Les membres du public qui n’ont pas su apprécier à sa juste valeur le jeu des Anglais ont pourtant bien donné de leur personne. Particulièrement quand The Cure ont enchaîné leurs tubes légendaires, dès 1h15 du matin et un final en apothéose quinze minutes plus tard, sur les dernières notes de Boys Don’t Cry.

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