
Le monde de Harry Potter, jeune magicien issu de la plume de J. K. Rowling, prenait pour la première fois forme à l’écran le 16 novembre 2001. Soit quatre ans après sa naissance dans le roman Harry Potter à l’école des sorciers. Aujourd’hui, et pour célébrer cet anniversaire en grande pompe, les studios Warner de Leavesden, près de Londres, organisent un voyage dans le fantastique univers. Histoire de désenchanter un peu la magie pour la faire vibrer plus encore.
La visite démarre dans un petit cinéma où les acteurs évoquent leur quotidien au fil des tournages. Puis l’écran se lève sur la porte de la salle à manger de Poudlard. Deux très grandes tables, à droite et à gauche. En face, au fond de la pièce, celle des professeurs présidée par le directeur Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore. A la place des personnages, des mannequins qui revêtent les costumes originaux des films. Le sort est lancé. Il durera près de trois heures, temps moyen de l’immersion dans les décors. Ils s’enchaînent pour dévoiler l’espace commun des Gryffondor, leur dortoir, la classe des potions, le bureau de Dumbledore, la cabane du garde-chasse Hagrid. Moments forts aussi avec les lieux symboliques. Tels qu’un passage par le Poudlard Express, la traversée du wagon utilisé pendant plus de dix ans pour tourner les scènes dans le train. Ou encore quand il s’agit de passer la porte du 4, Private Drive, Little Whinging. La maison où Harry a grandi, dans le placard sous l’escalier.
Et c’est surtout l’occasion de découvrir certains trucs et astuces. Comme la mécanique qui se cache derrière les engins enchantés dont la plupart sont le fruit des techniciens et non des créateurs numériques. Par exemple les mandragores ou Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom lors de sa renaissance sous forme humaine.
ARTICLE PUBLIÉ DANS L’UNISCOPE N°619, LE MAGAZINE DU CAMPUS DE L’UNIL, 28 NOMEMBRE 2016, P.16