Presque tous les artistes ont réinterprété des titres d’autres groupes. Pour souvent les rendre plus célèbres que les originaux. Morceaux choisis.
Marilyn Manson signe une nouvelle fois une reprise avec sa version de The End, l’un des grands succès des Doors. Il avait déjà fait parler de lui avec de nombreuses reprises toutes plus efficaces les unes que les autres.
Reste que Manson n’est pas le seul à briller par la qualité de ses interprétations. D’autres grands, voire très grands noms, ont eux aussi choisi de se réapproprier des chansons d’autres groupes. Et il arrive parfois qu’on leur attribue la paternité d’un morceau tant une reprise surpasse le titre d’origine. Tour d’horizons en dix reprises.
Elvis Presley – Hound Dog
On commence cette liste avec le King en personne qui aurait perverti une génération entière avec son sulfureux jeu de jambes et ses morceaux d’une puissance rare pour l’époque. C’est par exemple le cas avec son célébrissime Hound Dog. Son ? Plutôt celui emprunté à Big Mama Thornton.
The Beatles – Twist and Shout
John, Paul, Ringo et George ont eux aussi connu la gloire en révolution les codes de la musique et en un rien de temps. Déjà sur leur premier album sorti en 1963 ils publiaient des titres emblématiques tels que Twist and Shout… inspiré des Isley Brothers qui ont eux-mêmes repris le morceau des Top Notes, paru en 1961.
Jimi Hendrix – Hey Joe
Période faste et inspirante pour beaucoup d’artistes, les sixties ont vu défiler bien de jeunes en quête de renouveau. Une décennie qui a imposé de nombreuses légendes, tels que Jimi Hendrix, souvent cité comme le plus grand guitariste de tous les temps. Lui aussi impose sa patte et plusieurs tubes dès son premier album paru en 1967. Sur celui-ci figure notamment Hey Joe, pourtant déjà enregistré à de nombreuses reprises depuis le début des années 1960 par d’autres groupes. On attribue d’ailleurs la paternité du titre à Billy Roberts qui l’enregistre en 1962.
David Bowie – Amsterdam
Avec l’époque « Salut le copains », le monde francophone a dansé et chanté sur pléthore de reprises traduites de tubes venus d’Angleterre et des États-Unis. Mais le monde francophone a lui aussi inspiré les artistes anglo-saxons. Preuve en 1973 par exemple avec une reprise d’Amsterdam de Jacques Brel signée David Bowie.
Eric Clapton – I Shot the Sheriff
1974, Eric Clapton sort son deuxième album solo. Pour l’occasion, il décide de reprendre un titre créé et enregistré un an plus par Bob Marley et les Wailers, le célèbre I Shot the Sheriff. Selon de nombreux spécialistes, c’est la version de Clapton qui aurait attiré l’attention sur le morceau original. Il aurait donc contribué à populariser Bob Marley et le reggae.
Guns N’ Roses – Knockin’ on Heaven’s Door
Artiste folk majeur de la contre-culture, Bob Dylan a inspiré des centaines de musiciens en devenir. En 1991 avec leur « Use Your Illusion II », les Guns N’ Roses signent un de leur plus gros succès en reprenant à leur sauce Knockin’ on Heven’s Door.
Jeff Buckley – Hallelujah
Décédé à 30 ans, Jeff Buckley n’aura eu le temps d’enregistrer qu’un album, pourtant bien remarqué. Salué pour les prouesses vocales de Buckley, « Grace » retient aussi l’attention pour un titre en particulier devenu culte. Hallelujah version Jeff Buckley remporte un succès colossal en 1994 lors de sa sortie sur album. Il n’était pourtant pas tout jeune puisqu’il a été enregistré et publié dix ans plus tôt par Leonard Cohen.
Michael Jackson – Come Together
Le Roi de la Pop a survolé les années 1980 et 1990 avec une longue liste de tubes. Aucune raison donc de se mettre en danger en reprenant les chansons d’un autre. Encore mois d’un monstre sacré. C’est pourtant chose faite en 1995 lorsque Michael Jackson décide de s’attaquer aux Beatles et leur célèbre Come Together.
Lenny Kravitz – American Woman
Lorsque sort en 1998 son cinquième album, Lenny Kravitz est déjà un artiste confirmé. Sur « 5 » et aux côtés de Fly Away, Black Velveteen ou I Belong to You, Kravitz se lance à l’assaut des Guess Who et de leur Amercian Woman, paru en 1970. Et non 28 ans plus tard sous les riffs de guitare de Lenny Kravitz comme beaucoup semblent le penser.
Johnny Cash – Hurt
En fin de carrière, l’homme en noir Johnny Cash publie une série de disques, les « American Recordings », composés très essentiellement de reprises. En 2002, sur le quatrième numéro, Johnny Cash sublime Nine Inch Nails et leur morceau Hurt avec un version aussi sombre que tristement belle.
Belle recherche l’ami et je trouve l’info très bonne! Une autre série peut-être sur ces reprises?
Peut-être, mais pas encore d’actualité. Merci du retour !