Le désormais célèbre groupe du Bataclan est déprogrammé de plusieurs scènes suite aux dérapages de son chanteur.
David Trotta
La lumière était tombée sur eux. En même temps que les balles. Eagles of Death Metal, qui jouait au Bataclan le soir des attentas, a subitement acquis une notoriété qui dépassait les simples fans de rock. Puis les nombreux témoignages accordés suite aux événements avaient accentué le capital sympathie.
On pouvait voir et lire des membres effondrés par la tragédie. A commencer par leur chanteur Jesse Hughes, qui annonçait toutefois vouloir être le premier groupe à fouler les planches de la salle de concert parisienne à sa réouverture.
Sauf que, depuis, les interviews n’ont cessé de pleuvoir. Certaines dans lesquelles il tient des propos inacceptables, accusant le personnel de sécurité de complicité. Une première salve. Puis des excuses. Et récemment de remettre une couche, relatée principalement par lefigaro.fr, dans laquelle il s’en prend à la communauté musulmane et conduisant plusieurs festivals à annuler les concerts prévus prochainement.
Dans l’après-midi de vendredi, « en total désaccord avec les récents propos tenus par Jesse Hughes, chanteur de Eagles of Death Metal, à un média américain », c’est le festival Rock en Seine qui a annoncé sa déprogrammation via les réseaux sociaux.
